Thierry Cuffaro
Hypnothérapeute - Magnétiseur

Je suis un homme de la Provence même si je n'ai pas trop l'accent. J'ai fait des études de lettres et sciences humaines à l'université, et déjà alors ces matières m'intéressaient beaucoup. Et malgré cela j'ai exercé plein de métiers bien éloignés de ces sujets. J'ai travaillé dans de grandes entreprises sur Paris pendant quelques années, puis géré un bureau d'études pendant 12 ans à Montpellier avant de tout quitter car je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais.

J'ai eu mes failles, comme tout le monde. Et c'est précisément parce que je me suis confronté à mes failles et aux problèmes rencontrés au cours de ma vie, que j'ai pu grandir, et m'en libérer... Après un long travail sur moi, j'ai décidé de me reconvertir. Je voulais trouver quelque chose qui corresponde à mes valeurs, à qui je suis. Et, après un certain temps de réflexion, et avoir envisagé différentes possibilités, j'ai entamé une formation à l'ARCHE (Académie de Recherche et de Connaissances en Hypnose Ericksonienne) pour explorer l'hypnose, son fonctionnement et ses possibilités. Et lors de cette formation, je me suis aperçu que l'hypnose était un outil fantastique pour aider et venir à bout de très nombreux problèmes. Mais en plus, je me sentais totalement à ma place, pour la première fois de ma vie de manière aussi intense et évidente. C'est ce qui explique ma présence ici et maintenant.

Qu'est ce qui peut avoir plus de sens que d'aider les personnes qui ont des problèmes qui leur semblent insurmontables ? Alors que souvent, il suffit de trouver le bon interlocuteur, la bonne méthode et le bon moment... Ce moment où on le veut vraiment et où l'on est prêt à se confronter à ce qui gêne pour le surpasser...

Et à ce propos, après ma formation en hypnose, je suis parti marcher sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Je me souviens d'un moment en particulier, sur ce chemin. C'était dans les Pyrénées juste après avoir passé la frontière espagnole, en descendant sur l'abbaye de Roncevaux. Accompagné de l'ami avec qui je marchais, nous avions opté pour suivre la route car c'était un temps pluvieux et le sentier par la forêt plus direct, mais aussi plus glissant et beaucoup plus fréquenté, n'offrait pas la vue dégagée. Nous nous sommes arrêtés sous une pluie légère, nous étions seuls. Je me suis assis, contemplant ce beau paysage qu'il me semblait avoir déjà vu, comme si j'étais déjà venu ici, alors que je savais très bien que non. A ce moment-là, j'ai eu le sentiment que j'étais arrivé à la fin de mon voyage, une sensation étrange mais extrêmement claire, comme une évidence, alors que j'avais pour projet d'aller jusqu'à l'océan, au cap Finisterre après Saint Jacques. Et en effet c'était bien le début de la fin de mon voyage. Mais il m'a fallu l'expérimenter avant d'en être convaincu et d'enfin arrêter à Burgos au bout de 12 jours en Espagne car ça ne me convenait plus...

S'autoriser à arrêter quelque chose qui ne nous convient pas, pour aller vers autre chose plus en adéquation avec soi, c'est s'écouter et se prendre en compte. Que peut-il y avoir de plus essentiel ?